dimanche 23 décembre 2007

Des parents de Candide


Candide a annoncé à sa mère sa déraisonnable décision.
"Mon petit Candide, fais bien attention à toi. J'ai peur qu'un jour tout ce qui fait ta valeur se retourne contre toi !" lui écrit-elle d'une encre sympathique. " J''ai vu et connu tant d'hommes politiques. A peine engagé sur ces chemins ils cessent d'être vrais afin de se protéger, et deviennent tueurs au service d'ambitions qui ne sont que vanité. Toi qui as toujours voulu participer et faire bouger la société, fais attention. Il suffit peut-être d'être vigilant, voire mesuré. Pour changer de gouvernance (de "gobernar" : prendre soin de...) il faut sans doute entrer "dedans". Mais cela a-t-il encore un sens dans un monde dominé par l'AVOIR ? Je suis perplexe. Je t'embrasse tendrement."
Candide pense à son père. Si celui-ci était encore là il lui dirait sûrement : "Comment ? Tu n'es pas tête de liste ? Mais que faisais tu donc depuis tout ce temps ? Va, cours, vole, et ne reviens auprès de moi qu'enrubanné des ors de la république..."
Finalement cela peut former une synthèse bien nuancée !

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