vendredi 7 décembre 2007

Du rendez vous


Rencontre au petit matin en son bureau encore désert. Convivial et camarade, son maire. Candide de même. On se donne du Martial par-ci, du Candide par-là. Martial développe les motivations de sa décision de se présenter, sa recherche de consensus, son souci de poursuivre ce qui a déjà été entrepris, son souhait de s’appuyer sur une équipe légitimée par ses compétences et ses réalisations, et enfin d’ouvrir sa liste à des personnalités locales d’envergure...
Candide l’assure de son intérêt pour sa démarche. Il l’informe et argumente son choix de ne pas avoir voté pour lui lors de sa dissidence aux législatives de juin et, a contrario, pourquoi il votera sans doute pour lui aux municipales prochaines. Mais ce qui l’importe avant tout c’est de faire bouger les lignes. Or partir dans cette aventure c’est aussi prendre le risque de l’échec. C’est à dire de poursuivre demain son travail de quartier avec un autre maire et une estampille d’opposant. Candide ne le souhaite pas. Il n’aime pas être encapsulé dans une appartenance qui de fait le réduirait à ce qu’il n’est pas : un partisan.

Raminagrobis se fait plus précis. Bien sûr, si Candide est sur sa liste, c’est en position éligible. Quoiqu’il advienne. C’est à dire qu’au pire du résultat possible (ses 15% des législatives), c’est sa présence garantie au second tour sur la liste commune et en position éligible. Dans une commune qui, quoiqu’il advienne, ne peut passer à l’opposition lors de ses élections.

Bien sur, agir dorénavant au sein du conseil municipal est une perspective tentante. Et elle le tente, Candide.

« Je suis bien tenté de dire oui » convient-il. Sa vie professionnelle est dorénavant compatible, encore faut-il que sa vie familiale l’accepte. Il a vu les conseillers à l’œuvre : quel boulot ! Quel apostolat !

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