jeudi 20 décembre 2007

Du local de campagne


Ce soir Candide s’est rendu à l’inauguration du local de campagne, rue des Charmilles. « C’est bucolique » se dit-il. Son grand fils l’accompagne. Par gentillesse.
S’y rejoignent ce qui constitue cet étonnant réseau de soutien, populaire, modeste, convivial et chaleureux. Pas d’énarque ici, pas de brillance. Un instant, l’ombre d’une déception plane. Candide, comme chacun, imaginait sans doute faire de la politique avec des gens qui réfléchissent avec grandeur au destin des autres, qui conceptualisent, qui théorisent. Rien de cela, ici. Juste des gens de peu. Des gens de tous les jours. Des gens pour qui une bonne politique, c’est un emploi, un toit, un village où il ferait bon vivre. Et donc un maire. Un bon maire qu’ils connaissent et qui les connaît. Et il les connaît Martial, ces gens là, voisins de tous les jours, habitants de nos rues et maintenant soutiens, soutiers, pour les deux mois qui viennent. Candide se dit qu’il veillera à passer là plus souvent que de besoin, tous les soirs possibles en sorte. C’est sur son chemin de retour. Par respect et par reconnaissance.

"Car ce sont eux, ces gens là, qui vont se battre pour que je sois élu !" admire Candide.

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