dimanche 6 janvier 2008

C'est à l'aube...


Demain, les enfants reprennent le chemin de l'école et les candidats vont entamer le bal des préaux. Les premiers rôles se sont déjà avancés sur la scène ; les seconds couteaux, les figurants et les machinistes vont maintenant apparaître à la lumière. Neuf semaines seulement les séparent du choix des électeurs. Lesquels sont encore bien loin d'avoir fait celui-ci.
Chacun va donc s'employer à se faire connaître, au moins. A se faire apprécier, voire à séduire. C'est la grande parade qui commence.
Candide, s'il devait s'engager aujourd'hui hésiterait encore. Tant de choses l'attendent dont il sait déjà quelles ne sont pas siennes : humeurs, fiels, biles et apostrophes. Ce sont les grands corps malades des joutes politiques qui s'avancent. Il va lui falloir toute son innocence pour rester serein et guilleret, mais il ne doute pas de sa candeur. Et c'est elle qui le préservera de tout les maux.

"Candide je suis, candide je demeure" sentence-t-il !

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