mercredi 23 janvier 2008

Un jour, il y aura autre chose...


Un non électeur suggère à Candide : « Et pourquoi pas : Martial, le candidat déjanté » ? Après tout : déjanté -> hors jante -> roue libre -> être dans la bonne roue -> échappée ...
« Tout se tient » conclut-il malicieux!
Et pourquoi pas ? La magie des mots en font des poèmes infinis. Candide n’aime rien autant que de vagabonder de racines de mots, en fleurs de lettres, de ressusciter les termes justes et d’inventer ceux qui lui font défaut. « Un jour - Il y aura autre chose que le jour » écrivit Boris Vian « Une chose, plus franche, que l'on appellera le Jodel - Une encore, translucide comme l'arcanson - Que l'on s'enchâssera dans l'œil avec élégance - Il y aura l'auraille, plus cruel - Le volutin, plus dégagé - Le comble, moins sempiternel - Le baouf, toujours enneigé - Il y aura le chalamondre - L'ivrunini, le baroïque - Et tout un planté d'analognes - Les heures seront différentes - Pas pareilles, sans résultat - Inutile de fixer maintenant - Le détail précis de tout ça - Une certitude subsiste : un jour - Il y aura autre chose que le jour."
Candide connaît ce poème par cœur. Il demeure la clé de bien de ses songes.

« Et pourquoi pas : le candidat des gens ! » poursuit Candide. L’homophonie a également beaucoup de charme, comme a si bien su l'exploiter Boby Lapointe.

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