samedi 5 janvier 2008

Le Paulo


Candide l'aime bien le Paulo. Il fait parler de lui en ce moment. Il projette un devenir de tours pour loger tout le monde. De l'emploi et des logements. Brut de béton. Un militant à l'ancienne, version probe. Le mot précis. L'acte en rapport. La présence entière, jusque dans ses silences. Une figure à la hauteur de ce que fut ce parti. Le plus généreux. Le plus ambitieux. Le plus fourvoyé aussi. Agonisant aujourd'hui de son incapacité à maintenir en vie nos rêves d'une humanité meilleure.
Ses camarades sont à l'encan. Le Jacob dont Candide a apprécié la résistance à l'agression dans toutes ces réunions de terrains aux intérêts si divergents, si conflictuels et dont il réussissait toujours à sortir avec une conclusion, quelle qu'elle soit. Et puis la Carmen. Le visage lumineux. Un regard traduisant la force d'une vie toute entière offerte sans compter aux autres.
Bref : il est bien le Paulo ! Mais sa représentativité ne lui permet plus que de négocier sa présence sur les listes du grand Bornard, sans condition.

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