mardi 5 février 2008

Une campagne gironde...


Ce qui se passe dans la commune de Candide est loin d’être un cas isolé. Si le PES est en panne au sommet, si ses leaders nationaux ne semblent exister qu'au service de leurs ambitions particulières et contradictoires, cela ne témoigne pas de la vitalité de la base que l’on constate sur le terrain. La perte de légitimité de la direction nationale a engendré une perte d’autorité et donc une prise d’autonomie qui s’est propagé à chaque échelon. Bien sur, hélas, nombre de militants qui en avaient rejoint les rangs il y deux ans n’ont pas supporté la triste réalité vu de l’intérieur. Les effectifs auraient fondu de moitié ! Mais surtout nombre de militants plus anciens et toujours actifs, minoritaires comme autour de Martial, mais souvent majoritaires au sein de leurs sections, entrainant celles-ci contre les diktats d’appareils. Voire certaines fédérations tout entières, défiant ouvertement le national. Dérive girondine, renvoyant aux années 50 ? Repli communal renonciateur de toute conquête nationale ? Pourquoi pas une avancée de la démocratie locale ? Une revanche du pragmatisme de terrain ? Une bonne mise en œuvre du « penser global, agir local », cher aux altermondialistes ?

« Puisse tout ceci, quoiqu’il advienne spécifiquement de moi, être suffisant pour remettre en ordre la machine-à-fabriquer-de-l’avenir-meilleur que devrait être tout parti digne de ce nom », espère Candide.

Aucun commentaire: