mardi 18 mars 2008

Blackout sur la commune


La presse a rendu compte comme il se doit des résultats locaux. Sans commentaires. Candide sait maintenant à quoi il doit cette vaine tentative de séduction des médias. Les langues se délient. La réalité apparait dans sa simplicité toute crue. Sa cruelle simplicité. Le grand Bornard avait très formellement ordonné à toutes ses équipes de ne jamais parler ni de Martial, ni même de Francine. Blackout sur la commune. Gestion d’un non-événement. Le seul habilité à parler à la presse, c’était lui. Et lui, jusqu’au bout, n’a jamais parlé. Il savait que toute polémique profitererait à Martial, que toute mise en avant de Francine attirerait l’attention sur ses principaux contradicteurs. Le Bornard est un professionnel de la communication entouré de professionnels de la communication. Et cet entourage a ficelé autant que de possible l’ensemble des médias. Son budget de communication a triplé en cinq ans. Les médias locaux sont ses obligés. Et les nationaux, trés prudents vis a vis d’un destin national en puissance. Et le petit Candide qui, lui, s’employait sans faillir, ligne à ligne à obtenir quelques échos par ci par là...

« J’y crois pas, ce n’est pas possible de museler la presse » se bute Candide, candide.

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