jeudi 13 mars 2008

Guignolades !


Ce qui se passe dans la commune a-t-il finalement un quelconque intérêt pour les gens, ailleurs ? Il est à gauche et il le restera. C'est ailleurs que les vraies choses se passent. En terme de suspens politique, c'est indéniable. Mais la politique se réduit-elle à cela ?
Les échos dans la presse se limite aux propos assassins du PES à l’encontre de Martial : « après le 9 mars, ce sera trop tard... », « si Martial n’était pas parti en desperado aux législatives, il serait aujourd’hui en position d’être maire » et ressasse la théorie de « l'homme seul qui s'accroche à son fauteuil ». Que cet aspect soit à prendre en compte est une chose. Mais personne ne semble s'intéresser à ce que DIT Martial lorsqu'en juin il décide de présenter sa candidature après l'avoir retirée dans un premier temps. Personne ne soulève le double déni de démocratie que l'appareil du PES a commis à cette occasion. Personne ne s'étonne aujourd'hui que les dirigeants locaux du PES en restent à la personne de Martial et se moquent éperdument des électeurs de gauche qui ont fait un choix clair et adressé un message précis. En agissant comme il le fait, le grand Bornard dit et fait des choses intéressantes.
Comme, par exemple, le fait de s'arroger le droit de décider qui est de gauche : il ne reconnait que la gauche des appareils et ignore une gauche de la rue, des quartiers, des mouvements associatifs et de la démocratie participative... Comme, par exemple, le fait de refuser d'accorder à des milliers d’électeurs de gauche la représentation issue des urnes au sein de la majorité municipale au prétexte qu'il n'ont pas choisi le candidat de la bonne gauche... Comme, par exemple, le fait qu'il préfère créer les conditions d'une division de la gauche plutôt que favoriser l'union pour affronter la droite... Comme, par exemple, le fait qu'il affirme par ce comportement que tout ce qui lui résiste doit DISPARAITRE...
Bref, à cette occasion, Candide en apprend beaucoup sur le caractère du grand Bornard qui prétend aux destinées du PES et, s'il le peut, à un destin plus national encore.

« Et dire que l'on reproche à Duracel de n'être que dans l'affectif... » se navre Candide !

Aucun commentaire: