dimanche 16 mars 2008

"Jour J, deuxième ! "


Jour J ! Bis repetita. Cette fois-ci, Candide se rend aux urnes avec sa tendre Hina. La procuration de son fils Siffrein en poche. Celui-ci étant aller chez les ch'tis. Les vrais, pas les comiques troupiers. Il a renoncé, là encore, à bloquer sa journée à présider ou assesser un bureau de vote. Sa mauvaise conscience parpaillote lui susurre que s'il manque quelques voix seulement à un franchissement de seuil, se sera forcément parce qu'il n'aura pas été présent "right place, right time" pour éviter une manipulation sournoise... Il ne giboule plus comme dimanche dernier. C'est un temps à aller voter. Humide et blanc, presque beau, comme il se doit en mars. Mais le faible taux de participation de dimanche dernier va sans doute être plus faible encore. Il constate avec satisfaction que quelques unes de ses affiches de la veille ont resistées aux "décolleurs fous". Elles étaient judicieusement placées dans les angles morts de la circulation totomobile, invisible de leurs patouilles ineptes.
Il prend les deux bulletins de vote, non par discrétion républicaine, mais juste pour le plaisir de mettre celui de Francine à la poubelle. Il salue et encourage les mêmes assesseurs que la semaine passée. Les questionne sur l'évolution du taux de participation. Evoque et partage ouvertement le dommage de cette lutte fratricide et de l'élimination absurde de toute droite au conseil. Discussion irréelle, tant elle est illégale, au-dessus de l'urne !
Il croise alors Martial et Isoline, faisant leur tournée d'inspection des bureaux de vote. Scrutant les poubelles des isoloirs pour se rassurer en y trouvant des bulletins "Francine". Il leur présente Hina.

« Damned, avec tout ça, j’ai complètement oublié l’anniversaire de mon frère cadet » se souvient brutalement Candide, « maman m’avait bien dit que j’y perdrais mon âme ! »

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