samedi 1 mars 2008

Dernière ligne droite


J-8… Réunion de coordination du staff de campagne pour cette ultime ligne droite. Mais la moitié d’entre eux sont en action à l’autre bout de la ville. 30% des électeurs sont encore indécis 4 jours avant le scrutin, 10% quand ils sortent de chez eux pour aller voter le dimanche, c’est dire que beaucoup peut encore être fait . L’affichage devient vain. Il ne tient que quelques heures, à peine, le PES se paie des colleurs professionnels qui tournent en continu. Quand l'équipe Martial collent 5000 affiches, ils en font 10000. Une nouvelle affiche sera néanmoins disponible lundi. Il faut demeurer présent. Ne pas lâcher le terrain. Tenir la butte 114 ! Les marchés sont saturés de distributeurs de tracts. Et les chalands de les recevoir ! L'équipe y vient à 20, ils viennent à quarante. Le journal de campagne est très « beau ». Martial y est souriant. Enfin. Candide est en photo de sous-groupe à l’intérieur, catégorie « associatifs ». Leitmotiv : le porte à porte, tous les jours, tous ensemble, deux par deux, jusqu’au jour dernier : samedi minuit ! Gratter les 1 ou 2% qui fera le « succès » du résultat. « Bonne campagne !» assène Martial à son auditoire. Pour éviter toutes déceptions disproportionnées il se dit sûr d’un bon résultat mais le contingente au raisonnable : « Ne rêvons pas, nous ne serons pas en tête. Mais de notre score dépendra notre victoire relative ou notre échec ». « Plus de 20%, ce serait bien, et moins de 15% serait un échec » se dit Candide. De ce résultat dépendra leur poids dans l’équipe future. Et Candide sent bien que les négociations du second tour sont déjà en tête des aficionados. La campagne contre Dieudonné a bien fonctionné. Le PEV l’a reprend maintenant à son tour, pendant que le Désiré négocie déjà en sous main le second tour. Le PES devient lui encore plus agressif. Le PED aussi. Des noms d’oiseaux fusent entre certains. Il faut calmer les tensions qui éclatent encore en interne. Faire bloc.

« Je sens déjà la fin se profiler. Dans une semaine je pourrais dire que cela aura été une belle campagne. Et dans quinze jours, l’avenir se fera sans doute sans moi. Et sans regret» augure déjà Candide.

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